La Couche Limite Atmosphérique

 Description de la Couche Limite Atmosphérique

La CLA est très variable, avec une forte influence du cycle diurne.

  • de jour, elle varie de 1 à 2km, en fonction de l’ensoleillement et de la saison. Elle est plus basse en hiver qu’en été. Exceptionnellement elle peut atteindre 4 à 5km (Sahara).
  • de nuit, elle varie entre 100 et 300m, en fonction du vent et du refroidissement en surface.
  • au dessus de l’océan, elle est plus régulière, sans cycle diurne prononcé, en général épaisse de 500m et 1000m, en fonction de la position des premiers nuages.

De part la présence de la surface sous-jacente (continent ou océan), le vent y est - plus ou moins - freiné. Le rayonnement solaire arrivant en surface le jour chauffe celle-ci et réchauffe donc l’air de la CLA. La nuit au contraire, il y fait plus froid. C’est bien sûr ce que l’on ressent tous les jours, mais il faut noter que plus haut dans l’atmosphère, au dessus de la couche limite, ce cycle diurne n’est plus vraiment sensible. L’évaporation de la mer ou de l’eau du sol par les plantes humidifie l’air dans la CLA, puis celui-ci est brassé par turbulence, ce qui conduit souvent à y observer des nuages à son sommet.

 Pourquoi étudier la Couche Limite Atmosphérique ?

Il y a trois raisons principales pour cette étude :

  • des raisons pratiques (c’est l’atmosphère où l’on vit) : prévision des températures, du vent, des gelées ; effet mécanique du vent sur les structures, dispersion de polluants, sécurité des transports, etc...
  • La CLA joue un rôle clé dans les machines énergétiques atmosphérique et océanique. Le couplage entre océan et atmosphère est essentiel pour comprendre les grands équilibres de la planète, et la paramétrisations de la CLA est actuellement un maillon important de la physique des modèles de prévision et de climat.
  • La CLA est un laboratoire naturel pour la recherche en turbulence (qui a attiré un certain nombre de grands savants). La micrométéorologie est l’autre nom souvent donné à la météorologie de la CLA. En effet, elle se concentre sur les phénomènes de ”micro-échelle” (inférieur au kilomètre).

Ces aspects sont étudiés par les chercheurs du laboratoire.